Balades en ville

Découvrez les monuments historiques de Dourdan

Prenez le temps de vous balader dans les rues de Dourdan pour vous immerger dans les différentes époques qui ont marqué la ville. Vous y découvrirez ses différents monuments. Nous avons créé des itinéraires de visites pour vous permettre de parcourir la ville à votre guise.

Vous pouvez les retrouver à l’accueil de Dourdan Tourisme.

La Halle (XIXe siècle)

La halle est au cœur des animations et des grands événements de la ville.

Ses dimensions sont impressionnantes : 38 mètres de long et 14 mètres de large !  

La première halle de Dourdan construite au XIIIe siècle était constituée d'une vaste charpente de bois. Elle fut agrandie en 1480 et en 1486. Jusqu'au XVIIIe siècle, se tenait à l'étage un auditoire royal où étaient jugés les délits civils, judiciaires, féodaux et forestiers.  En raison de sa vétusté il fut décidé en 1829 de démolir la halle et d'en construire une neuve, celle que vous voyez aujourd’hui.

La halle accueille le marché deux fois par semaine, le mercredi et la samedi matin. 

 

L’Hôtel-Dieu (XIIIe siècle)

Au XIIIe siècle, en même temps que le château et l’église Saint-Germain, s’est implanté un Hôtel Dieu à Dourdan qui est de fondation royale comme l’attestent des lettres patentes de Louis XIII en 1618.

Comme toute fondation hospitalière au Moyen-Age, l’Hôtel- Dieu est construit non loin de l’église et mis sous la juridiction de l’évêque (Chartres). C’est un lieu d’asile où le salut des âmes l’emporte sur la guérison des corps. Il est tenu par les Filles de la Charité même pendant la Révolution mais elles ont dû alors quitter leurs costumes de religieuses, endosser des vêtements civils et s’appeler « filles officieuses». L’Hôtel Dieu est une construction de style classique qui a été de nombreuses fois modifiée. A l’origine, un corps de logis sur la rue, une chapelle, une cour, un vieux bâtiment derrière et un petit terrain en formaient toute la contenance. D'importants travaux d’agrandissement, effectués aux XVIIIe et XIXe siècles, ont fortement modifié l’aspect initial. Le lieu devenant trop exigu, l’Hôpital est déplacé en périphérie de la ville en 1970.

La maison de retraite Jean Sarran occupe maintenant les lieux.

 

Les Remparts 

D'une longueur de 1700 mètres, les remparts possédaient un chemin de ronde et 18 tours munies d'embrasures de tirs. Il y avait quatre portes principales : Paris, Chartres, Etampes et Puits des champs. Ces murs ont servi à protéger la ville lors des Guerres de Religion. Les tours construites en moellons sont munies d'embrasures de tir destinées à des armes à feu de petit calibre, correspondant bien aux modèles de la seconde moitié du XVIe siècle. Le tracé des remparts restitue les limites de la ville ancienne. Les remparts existent encore en grande partie :

- au nord, le long du boulevard des Alliés et de l'avenue Dauvigny, deux tours d'enceinte sont visibles

- à l'ouest, dans la partie inférieure du boulevard Emile Zola, interrompu au niveau de la rue du Moulin du Roi, le rempart se poursuit le long de l'Orge entre la rue de l'étang et de la rue Basse-Foulerie; une tour d'enceinte marque l'angle de la rue de l'étang et la rue du Moulin du Roi : la tour du petit-huis. 

- au sud et à l'est, les remparts de la ville ont été en grande partie détruits au XVIIIe siècle pour la construction du château du Parterre à l'est de la ville et en 1910 au sud pour permettre l'élargissement de la rue Jubé de la Pérelle. Un pan de mur et une tour existe encore le long de la sente Laubier.     

Le Château du Parterre

Le château du Parterre abrite aujourd'hui l'Hôtel de ville.

En 1725, Michel Jacques Lévy, conseiller du roi et bailli de Dourdan, fait construire le château du Parterre. Le rempart de la ville sépare le château des jardins à la française. Le Duc d'Orléans, seigneur de Dourdan, donne son accord à la destruction du rempart sur la propriété de Michel Jacques Lévy. En 1739, le château est racheté par Mme de Verteillac, épouse du gouverneur de Dourdan. Comme beaucoup de grandes dames du XVIIIème siècle, Madame de Verteillac tient un salon littéraire et philosophique de qualité et très apprécié. En 1791, le Parterre est réquisitionné par l'armée Républicaine en tant que caserne. On fête les victoires de la République dans les jardins.

En 1809 les héritiers de Verteillac vendent le Parterre à une société d'actionnaire, la Société du Parterre dont la ville faisait partie. Les bâtiments abritent au rez-de-chaussée, le tribunal, la mairie, une bibliothèque. Les étages sont transformés en appartements. Le parc du Parterre devient le lieu favori des dourdannais pour faire la fête. La mairie devient l'unique propriétaire du château en 1863.

Les maisons du XIXe

La création de la ligne de chemin de fer en 1865 donne un nouvel essor à la ville. Entre les anciens remparts et la voie ferrée se construisent de vastes demeures entourées de jardins. Un nouveau quartier se crée aux abords de la gare (rue Champfleury, avenue Carnot) ainsi que de l'autre côté de la voie ferrée. Les maisons sont construites d'après des modèles publiés dans des revues et des recueils d'architecture qui offrent un vaste choix permettant de mêler fantaisie décorative et rationalité des installations. 

La proximité de Paris et la ligne de chemin de fer attirent à Dourdan des éditeurs (Juliot, Thézard) qui diffusent ces modèles à travers la France entière. 

A Dourdan, on trouve deux types de modèles : la villa en pavillon avec une composition symétrique et la villa éclectique qui présente des décrochements, des matériaux variés... (rue Michel, boulevard des Alliés, avenue Carnot, rue Champfleury). 

Vous n’avez plus qu’à suivre vos envies.