Visites et Séjours touristiques à Dourdan

  • Paysage du Dourdannais en Hurepoix

Le Dourdannais en Hurepoix

Entre nature et patrimoine !

La Communauté de communes du Dourdannais en Hurepoix, située au sud-ouest de l'Essonne, est composée de 11 communes. Elle possède de nombreuses richesses patrimoniales, historiques et naturelles. 

Les paysages du territoire sont marqués par les forêts et les terres agricoles. On compte plus de 150 kilomètres de circuits de randonnées, de nombreux sentiers dont le GR1 et le GR11 permettent de découvrir les communes et font le bonheur des habitants et des randonneurs.

De nombreux édifices remarquables sont présents sur le territoire : le château de Dourdan, l'ancien fief fortifié de Châteaupers à Roinville ou encore le château du Marais au Val-Saint-Germain. Mais aussi des sites naturels préservés comme le chêne des 6 frères aux Granges-le-Roi, les étangs de Chitries à Corbreuse ou les carrières de pierre de Saint-Chéron. 

Les églises du territoire de la Communauté de Communes du Dourdannais en Hurepoix valent le détour !

Carte de la Communauté de Communes du Dourdannais en Hurepoix

Breux-Jouy

Breux-Jouy

Les traces d'occupation humaine dans la vallée de la Renarde remontent au Paléolithique moyen (80 000 à 30 000 avant J-C). Les Celtes puis les Gaulois y trouvent d'excellentes conditions de vie. Une tête d'homme en marbre blanc témoigne de l'installation d'une colonie romaine à Rimoron. 

Le village de Breux est niché autour de l'église Saint-Martin construite autour du XIIe et XIVe siècles. Elle est le lieu de visite des randonneurs qui peuvent y découvrir des magnifiques objets d'art (retable, lutrin en bois sculpté, statue de la Vierge en bois). Un pont romain permet d'enjamber la Renarde en direction de Saint-Yon. 

Jouy qui n'était qu'un hameau de Breux, a pris au fil du temps de l'ampleur. Il accueille la mairie et l'école dès 1866. En avril 1975, le conseil municipal décide de modifier le nom de la commune et valide le choix de Breux-Jouy. En 1976, Jacques Chirac, alors Premier Ministre, signe le décret qui officialise le changement de nom. Malgré ce changement il faut bien reconnaître que pour les anciens, soit on est de Breux, soit on est de Jouy…  

Corbreuse

Corbreuse

La commune est peuplée depuis la plus haute Antiquité. Les haches et outils de pierre taillée ou polie trouvés dans le sol en témoignent. De nombreux vestiges attestent également d’une intense activité pendant la période Gallo-romaine. En 1116, Louis VI le Gros autorise le chapitre de Notre-Dame de Paris à implanter un village. Au sud-ouest de Dourdan, Corbreuse est le premier village du grand plateau beauceron, qui commence à la limite de la forêt de l'Ouÿe. 

D’une population stable (autour de 500 habitants) pendant plusieurs siècles, et vivant essentiellement de l’agriculture, Corbreuse ne s’est développée qu’à partir des années 1970. La population augmente avec l'extension des zones pavillonnaires. Corbreuse compte aujourd'hui 1700 habitants.

Avec la forêt domaniale, les quatre étangs des Chitries, Corbreuse offre à ses habitants et aux visiteurs de magnifiques promenades et parcours sportifs.  

Dourdan 

Dourdan

La capitale historique du Hurepoix jouit d'un patrimoine varié : des poteries gallo-romaines aux maisons sur catalogues caractéristiques de l'extension urbaine en Ile-de-France au tournant du XIXe siècle. Située sur la route du blé reliant le vaste plateau céréalier de la Beauce à Paris, Dourdan est pendant de nombreux siècles un centre d'échange et de commerce.

Édifiée sur les rives de l'Orge, la ville est un centre de production de poterie depuis l'époque Gallo-romaine jusqu'à la fin du Moyen-Age. La période médiévale consacre Dourdan comme ville royale.  Berceau des Capétiens, Dourdan possède un premier château en bois dont l'emplacement n'est pas encore déterminé. En 1222, Philippe II Auguste choisit d'ériger une puissante forteresse de pierre au cœur de la ville. La guerre de Cent Ans et les guerres de Religions entraînent une période de conflits. Des sièges successifs aux XVe et XVIe siècles conduisent à la destruction des parties hautes du château et de l'église Saint-Germain-l'Auxerrois. La vieille forteresse perd son rôle défensif et accueille, à partir de 1672, pendant deux siècles, des prisonniers, voleurs et mendiants. La seconde moitié du XIXe siècle amène de nombreux changements dans la cité. Le château, devenu propriété privée, connait une période de restauration, d'étude et de réaménagements. Il est racheté par la Ville en 1969. L'arrivée du train en 1866 attire une nouvelle population. A l'image d'autres villes de la région, Dourdan devient lieu de villégiature. De nombreuses demeures se construisent à la périphérie de Dourdan, notamment dans le quartier de la gare.

Au cœur d’un vaste territoire au caractère rural, Dourdan se positionne comme une ville-pôle avec nombre de services publics et un centre touristique important dans le Sud-Essonne.

La Forêt-le-Roi 

La Forêt-le-Roi

Des haches et des outils en silex taillé attestent l'occupation du territoire vers 3000 ans avant J-C. Un important site gallo-romain et mérovingien composé d'un modeste temple rural et d'une vaste villa, est découvert par prospection aérienne dans les années 1980. 

Les terres sur lesquelles est née La Forêt-le-Roi appartenaient autrefois à la forêt des Carnutes, terrain de chasse préféré de Louis VI dit le Gros (1108-1137). Avant de prendre son nom, la commune fut baptisée pendant la Révolution, La Forêt-Bel-Air, certainement en référence à sa position, surplombant la vallée. 

La commune de La Forêt-le-Roi, située à mi-chemin entre Dourdan et Etampes fait la transition entre la plaine de Beauce et le Hurepoix valloné. Avec aujourd’hui 12% de bois, le territoire communal a bien évolué et les terres agricoles se sont imposées. Le village est situé dans un milieu naturel remarquable et fait partie des circuits de randonnées pédestres grâce à ses chemins balisés et son site attrayant inscrit dans la vallée sèche de la Renarde.

Le Val-Saint-Germain 

Le Val-Saint-Germain

Au cours du XIIe siècle, les moines de l'abbaye des Vaux-de-Cernay défrichent les forêts du Val et assèchent les terres marécageuses du Marais. Au XVIIIe siècle, près de 30 000 pèlerins se déplaçaient au Val-Saint-Germain. L’histoire commence lors de la quatrième croisade (1202-1204). De retour de combats, un gentilhomme breton tombe malade dans la commune. Il invoque alors Sainte Julienne (martyre originaire d’Asie mineure) pour guérir. En remerciement de sa guérison, il fait construire une église. Sainte Julienne vit sa renommée grandir et Le Val devenir un passage obligé lors des grandes disettes, maladies, épidémies comme la peste… A la suite de plusieurs miracles, les pèlerinages se développent. Tant et tellement qu’au XIVe siècle, l’église dut être agrandie. Un premier pèlerinage se déroulait le 16 février, jour de la fête de Sainte-Julienne et un autre le 17 août après la moisson qui comprenait une messe de minuit à Saint-Sulpice-de-Favières puis une grande messe au Val. Le dernier pèlerinage a eu lieu le lundi de pentecôte 1936. Comme seuls témoins de cette histoire, reste 125 souches dans l’église sur les 300 qu’elle comptait. Ces sortes de chandeliers, en forme d’obélisque, de beffroi, de cierge pascal, en marbre, en bois, en métal étaient offerts en témoignage de gratitude.  

Si le village est niché dans la vallée de la Rémarde, un autre élément de son identité est associé à son nom : celui du château du Marais, construit à la fin XVIIIe siècle, l’un des plus beaux d’Ile-de-France. Découvrir l'histoire du château.

Les Granges-le-Roi 

Les Granges-le-Roi

Au XIIe siècle, le village portait le nom de Granchie Regis (Grange Roy), en référence à sa proximité avec la Beauce qui en faisait, peut-être, le lieu propice au stockage des réserves dont le royaume se nourrissait ou, comme le disent certains témoignages de l’époque, «les villageois devaient fournir au roi venant chasser dans la forêt de Dourdan du pain pour les chiens et des gélines pour les oiseaux de proie ».

Aucun renseignement n’existe sur l’origine du village. Une seule certitude, c’est le seul village sans château de toute la contrée, qui, de tout temps, a vu son destin être intimement lié à celui de Dourdan, ville royale, donnée en apanage au cadet de la Maison de France. En 1793, il prend le nom de "Les Granges la Montagne" peut être en hommage à ces révolutionnaires que l’on nommait «Montagnards» car ils siégeaient sur les bancs les plus élevés de l’assemblée législative. En 1794, il devient "Granges-Saint-Léonard". Ce n’est qu’à partir de 1800 que le village revêt le nom que nous lui connaissons aujourd’hui : Les Granges-le-Roi.

La commune compte deux hameaux, la ferme de Villeneuve et le hameau de l'Ouÿe, où une abbaye est fondée en 1163 par le roi Louis VII le Jeune pour les moines Grandmontains. Découvrir l'histoire de l'abbaye de l'Ouÿe.   

Les Granges-le-Roi abrite plusieurs sites remarquables : la fontaine frileuse, la cheminée d’un ancien four à tuiles et à briques et le chêne des six frères. Un gigantesque chêne rouvre âgé de 500 ans de 6 troncs. Jusqu’au début du XXe siècle, il fut même l’objet d’un pèlerinage car une cavité, au creux de ses troncs, est remplie d’une eau bénite.

Richarville 

Richarville

Au Xe siècle, le village se nommait "villa richi". Il devient "Richerville" vers 1200 et enfin "Richarville" vers 1380. Le village se développe à partir du XVIIIe siècle. L'église Saint-Lubin a remplacé une modeste chapelle érigée au XIe siècle. Le chœur et l'abside, du XVe siècle, sont les éléments les plus anciens de l'édifice agrandi au XVIIIe siècle. 

Le clos Saint-Joseph est remarquable de l’extérieur, notamment depuis la place de la Pompe où se dessine l’un de ses charmants porches en pierre. L’ancien « château » de Richarville, un imposant manoir flanqué d’une tour carrée, est aujourd’hui une propriété privée. Il est habité par la communauté religieuse de Gennésareth depuis 1982.

Au nord du plateau agricole de la Beauce et la limite sud du Hurepoix, vallonné et pittoresque, la commune se partage entre champs et bois et les maisons en pierre, qui ont beaucoup de charme. On exploitait des carrières de pierres, de grès et de sable qui restent visibles à l’entrée du village,rue des Granges.

Roinville-sous-Dourdan

Roinville

L’origine connue de Roinville remonte au Xe siècle. On retrouve les noms anciens de Rodenvilla ou Rodanivilla, signifiant le domaine de Roden ou de Rodani. Une présence d’artisanat est avérée dès le Xe siècle, un atelier de potier carolingien a été mis au jour au début des années 1980. L’église Saint-Denis est citée dans un acte daté entre 1081 et 1089, où Geofroi l’évêque de Chartres, concède l’autel de Roinville au prieur de Saint-Martin-des Champs.

La ferme fortifiée de Châteaupers au nord, dont les origines remontent au XIVe siècle, constitue un ensemble remarquable. Le versant exposé au sud de Beauvais était autrefois couvert de vignes, dont le vin était fort apprécié du roi Henri IV. Le petit château de Roinville, situé près de l’église, est un ravissant manoir daté de 1613. Des comédiens illustres de la troupe de Molière y ont habité au début du XVIIIe siècle : la famille Poisson, spécialisée dans le rôle de Crispin, dont Paul.

Composée du bourg et de 11 hameaux, Roinville réserve bien des surprises : un patrimoine et un cadre de vie privilégié entre Orge et Rémarde.

Saint-Chéron

Saint-Chéron

Les premières traces d’occupation humaine remontent au Paléolithique inférieur, environ 300 000 ans avant J.C. La poterie, à différentes époques, semble avoir tenu une place considérable dans les activités du pays, depuis l’époque Gallo-romaine jusqu’au XVIIIe siècle. L’occupation romaine y a laissé de nombreux vestiges dont les plus remarquables sont sans doute la voie romaine et le puits de Saint-Evroult.

D’après l’histoire, ou la légende, la commune aurait été baptisée Saint-Chéron en hommage à un romain dénommé Caronus (devenu Chéron) qui, après de brillantes études à Rome, se convertit au christianisme et vint en Gaulle via Marseille pour prêcher la foi chrétienne. Cette même légende raconte que ce saint, roi (Brenn) des Carnutes, aurait appartenu à un groupe de 3 prêtres envoyés par Saint-Denis pour évangéliser l’Ile-de-France sud. Aucun document ne peut cependant nous assurer de la véracité de cette histoire.

Quoi qu’il en soit, Saint-Chéron s’appelait "Saint-Chéron Montcouronne" en 1200, "Saint-Chéron Baville" de 1786 à 1789, "Rocher les Pins" de 1789 à 1794, et enfin Saint-Chéron depuis l’an IV, c’est-à-dire 1795 .

Au XVIIe siècle, le charme du village attire de nombreux auteurs célèbres. : Boileau, Huet, La Fontaine et Racine qui séjournent au château de Baville. Au XIXsiècle, le village accueille le docteur Regnier, Fresnel, Mérimée et le célèbre décorateur Cicéri.

L’invention de la vapeur, la création de la ligne de chemin de fer en 1860 et l’ouverture de la gare de Saint-Chéron au public le 28 décembre 1865 marquèrent une nouvelle étape dans la vie de la cité. 

La ville de Saint-Chéron compte de nombreux sites et paysages remarquables, notamment les carrières de grès qui font partie de l’histoire de la commune, le grès ayant servi par exemple à l’édification du pavillon central du château de Baville (en 1625), des murs de l’église, de la chaussée de l’ancienne route de Paris (en 1669), de certaines maisons de Saint-Chéron. L'Ecomusée de Saint-Chéron permet de découvrir l'histoire de la commune à travers ces métiers. 

Situé dans les vallées de l’Orge et de la Renarde, Saint-Chéron offre un paradis de verdure avec un caractère pittoresque, chargé d’histoire, des sites et des paysages qui en font un lieu de promenade apprécié.

Saint-Cyr-sous-Dourdan 

Saint-Cyr

La mise au jour d'outils de silex et de quartzite atteste une présence humaine à Saint-Cyr pendant la préhistoire. L'occupation humaine est confirmée pour la période romaine grâce à la découverte de monnaies et des fondations d'une habitation.

L'origine du nom de la commune est peu connu. Créée à partir de la paroisse de Saint Cir près Dourdan, la commune fut créée en 1793 sous le nom de Saint Cir, appelée Franc-Cyr entre 1794 et 1795, l'orthographe actuelle fut introduite en 1801 dans le bulletin des lois. Formé autour de l’église du XVIe siècle (avec un clocher du XIIIe), le bourg accueille la mairie et l’école. La ferme des Tourelles, qui a été reconstruite, date du XVe siècle siècle. Située au bord de la Rémarde, la ferme offre ainsi un exemple remarquable de ferme fortifiée avec ses trois tours rondes chapeautées d’un toit en forme d’éteignoir. Le pont-levis charretier a disparu, mais les fossés n’ont pas été complètement comblés, donnant à l’ensemble un air médiéval pittoresque.

Bandeville, hameau situé à l’ouest, possède un château d’époque Louis XIII et un ancien moulin à grains datant du XIXe siècle. Foisnard, hameau situé au sud ouest de la commune, possède plusieurs bâtiments dont la construction est antérieure au XVIIe.

Deux anciens moulins se trouvent à l’est de la commune, dans le hameau de Levimpont. Quant au hameau Les Loges, il est situé au sud est. Tous ces hameaux, ainsi que le bourg, sont d’anciens fiefs dont l’origine remonte au XIIIe siècle.

 

Sermaise

Sermaise

Des haches de pierres taillées, des tessons de poteries et des monnaies témoignent d'un habitat ancien à Sermaise. A l'origine, le village se développe sur les pentes douces de la rive droite de l'Orge, en fond de vallée mais les terrains marécageux, peu propices à l'agriculture, incitent la population à créer de nombreux hameaux sur le plateau. Ces hameaux deviennent le siège des fiefs : Villeneuve, Mondétour, la Grange, Blancheface, Le Mesnil ou Montflix. 

Au XVIIIe siècle, Sermaise compte cinq moulins et 90% des habitants de la commune étaient des vignerons. A cause du phylloxera, la vigne disparut vers 1860, remplacée par des cultures maraîchères. 

La commune possède deux monuments inscrits aux Monuments historiques : l’église Notre-Dame de la Nativité de la Très Sainte-Vierge, dans le bourg. Elle est aussi appelée l’église Sainte-Anne. L’église fut construite aux IIe siècle puis agrandie essentiellement au XVe siècle. La chapelle Saint-Georges, à Blancheface était la chapelle du prieuré de Blancheface. Elle est remarquable par sa charpente qui date du XIVe siècle et par les peintures murales du chœur (réhabilitées après la seconde guerre mondiale), œuvres de Robert Lanz, qui illustrent la légende dorée de Saint-Georges.

Le village est composé du bourg, où se trouvent la mairie et l’école, et de plusieurs hameaux : Bellanger, Blancheface, Mondétour, Le Mesnil, la Charpenterie, Montflix, La Bruyère, les fermes du Tertre et de Villeneuve.

Grâce à un développement maîtrisé et contrôlé, Sermaise et ses hameaux ont su conserver leur caractère pittoresque et rural, entre vallée de l’Orge, coteaux boisés, plateaux agricoles et forêt.

Sources : Insee (populations légales de 2017), site internet de la Communauté de Communes du Dourdannais en Hurepoix et le patrimoine des communes de l'Essonne aux éditions Flohic.